Tant en hiver qu’en été nous utilisons le bateau. Pour nous c’est l’un des outils les plus pratiques pour la pêche de la carpe. Il sert à être précis, efficace et ouvre beaucoup de perspectives de pêche. Le bateau peut être utilisé pour différentes fonctions. Se déplacer sur un poste inaccessible, marquer, sonder, déposer, combattre et même pour les plus équipés pêcher depuis le bateau.
Ici nous allons rester pragmatique et parler des deux utilisations les plus importantes pour la pêche qui sont le sondage en bateau, le marquage et la dépose des lignes.
Plus que tout dans notre pêche, la dépose et le sondage sont des paramètres capitaux. En effet, pour nous, le placement du montage va être plus important que l’appât ou même le type de montage.
Pour être précis et efficace dans ces domaines il existe différentes techniques. Ces différentes façons de faire sont plus ou moins efficaces. Mais elles sont toutes complémentaires, le tout est de faire en sorte que même dans 50cm, 3m ou 10m nous soyons sûrs du bon emplacement du montage.
De toutes les configurations possibles, la meilleure des façons est de déposer à « vue » mais cela n’est pas souvent possible (eau trouble, trop de profondeur). C’est pour cela que nous avons équipé le bateau de différents outils. L’échosondeur, les sticks, ou autres vont être nos yeux dans les profondeurs.
Lors d’une dépose à vue, pour savoir exactement où est positionné notre montage quoi de mieux que de le voir. L’aquascope va être notre meilleur allié pour cela.
Lorsque les conditions sont adaptées (visibilité, spot d’extrême bordure ou peu profond) nous montons dans le bateau à deux : un contrôlant le bateau et l’autre tête dans l’aquascope, parcourant les bordures à la recherche de taches fraichement visitées ou d’obstacles pouvant abrité les poissons. L’important quand nous utilisons l’aquascope est de ne rater aucune seconde de ce qu’il se passe sous le bateau car c’est souvent des tâches très petites que nous cherchons (maximum 1m sur 1m). D’où l’importance d’être à deux, pour avoir toujours une paire d’œil dans l’aquascope mais aussi de pouvoir marquer hyper précisément la tâche.
Le deuxième outil le plus utile pour nous va être l’échosondeur. Celui-ci est d’une aide plus que précieuse. Celui-ci permet de détecter tous les changements de fond et de substrats. En naviguant en zig-zag nous visualisons en gros la nature du fond. Suite à une première étude nous repassons plus précisément sur les zones intéressantes et profondes. C’est alors que la complémentarité avec les autres systèmes de sondages va être importante. Le plus gros avantage de l’écho c’est qu’il nous fait gagner un temps fou.
Néanmoins malgré la qualité des renseignements reçus par l’échosondeur, nous préférons pousser la recherche plus loin en utilisant un stick (si la profondeur le permet) ou un plomb attaché à une bobine de tresse.
Nous pensons que c’est grâce à ce croisement d’informations que toute la différence se fait. La majorité des pêcheurs vont s’arrêter à cette première étude du sondage qui ne suffit pas tout le temps. Effectivement, lorsque nous trouvons une cassure ou un haut fond, nous savons que les poissons ne se nourrissent pas partout. C’est alors qu’une recherche plus poussée va être importante. Cette recherche grâce au stick ou à la tresse va servir à trouver précisément là où les poissons mangent. Ceci permet dans la cassure de trouver une tâche plus dure où se nourrissent les poissons par exemple.
Pour finaliser le sondage, l’utilisation d’une canne avec un montage pêchant est toujours bon pour savoir si le spot est grand ou non. L’important va être qu’à chaque étape du sondage il y ait un croisement d’informations. Cela va affiner la précision du spot mais aussi de nous donner des indices sur le sens d’arrivée des poissons.
Dans ce sens, quand nous arrivons sur un lieu de pêche nous perdons régulièrement une journée à sonder précisément à l’aide des différents outils avant de tout marquer.
Après avoir sondé, il faut marquer pour être en mesure de retrouver ses spots rapidement et très précisément. Cela permet de ne pas déranger le poisson en étant sur l’eau longtemps. Cela permet d’être bien plus efficace dans le déroulé de la session.
Le marquage est une chose très simple mais tellement importante. Combien de fois nous avons entendu la phrase « j’ai trouvé un super spot par la mais je ne le retrouve plus… ». Pour marquer un spot quand on dépose en bateau, il faut un repère visuel en surface. Nous utilisons les repères en « H » ou même une mousse ficelée a un plomb. Peu importe tant que visuellement qu’on le retrouve facilement de jour et de nuit.
Une fois les bons spots de pêche choisis et marquer. Il reste encore la moitié du travail à faire. La dépose de la canne. En effet, même si les spots de pêche sont bons si la canne est mal déposée ça ne marche pas.
Pour bien la poser (bas de ligne dans le bon sens, esche assez loin du plomb, au bon endroit) nous utilisons une technique simple. Celle-ci consiste à accompagner le montage.
De plus, nous affectionnons le fait de déposer les lignes en étant deux dans le bateau. Cela facilite la dépose dans une idée où un contrôle la dérive et l’autre ne s’occupe qu’exclusivement de la canne.
Effectivement, pour déposer proprement nous accompagnons le plomb lors de la dépose. Ce mouvement consiste à coordonner le déplacement de la canne et celui du bateau pour créer un mouvement de pendule qui commence à une distance du marqueur (si 4m de fond 4m du marqueur) pour se terminer à l’aplomb du bateau et au pied du repère.
Cela va permettre à l’esche d’être écartée du plomb.
Pour qu’une dépose soit efficace il faut qu’elle soit précise et surtout rapide. En effet, le fait d’être sur l’eau en bateau dérange les carpes dans une majorité des cas.
Dans cette idée, placer des repères discrets pour les poissons et voyants pour les pêcheurs va être primordial. Un simple plomb lié par un fin nylon à un bout de mousse fait largement l’affaire. Suite au positionnement précis du marqueur il sera intéressant de déposer rapidement le montage en accompagnant le plomb. Cette rapidité et précision vont énormément jouer sur les résultats et même faire gagner des touches. A contrario, si la dépose est lente et maladroite elle peut faire perdre des jours de pêche.
Pour compléter cette explication, il nous semble essentiel de parler rapidement de sécurité et des limites.
En effet, lorsque le bateau est autorisé, le fait que tous les pêcheurs l’utilisent peut créer des tensions entre les utilisateurs. Pour cela, il est intéressant de toujours se donner des limites entre pêcheurs voisins pour éviter tous conflits. De plus dans un autre sens, il est primordial de toujours penser aux poissons en ne tirant pas des lignes dans des endroits impossibles.
Nous utilisons le bateau quasiment à chacune de nos pêches quand les règlements le permettent et cela quelques soit la météo. Malgré tout, il est raisonnable par grand vent ou de forts orages de ne pas sortir sur l’eau.
En effet, cela reste dangereux. Le gilet de sauvetage n’est pas obligatoire mais très fortement conseillé. Nombreux sont les accidents et la priorité reste la sécurité. Tout ça reste un loisir, une passion et il serait dommage de se mettre en danger pour les poissons.
Voilà pour le côté « théorique », maintenant dans la réalité rien n’est jamais parfait ou rarement. Donc pour finir, nous allons expliquer quelques astuces pour pallier aux différents problèmes classiques que l’on rencontre en bateau.
En effet, lors du sondage et de la dépose en bateau nous sommes toujours confrontés à des problèmes de vent, de bannière, de retour au poste, d’oubli d’outil au biwy, etc…
Le bateau est une super arme mais il faut réussir à s’habituer au dérive du au vent. Pour combattre ce problème récurrent, la meilleure technique et de mettre l’arrière de son bateau face au vent. Cela permet à votre bateau de ne pas tourner il va seulement dériver dans le sens du vent. Il vous suffira de ramer ou de diriger le moteur en sens inverse pour rester stable. De plus, lors de fort vent, le fait de déposer à deux est nettement plus efficace car il est très compliqué de gérer et le vent et la dépose.
Un autre problème très courant, le fait d’avoir une bannière dans le fil une foi revenu au poste. Après avoir déposé très précisément, la moindre tirée dans la ligne peut faire bouger le plomb. Pour cela, l’idéal est d’être très patient et de laisser le swinger faire le travail. Effectivement, une foi arriver au bord il suffit de posé la canne sur le support en donnant du mou. Une foi posé installer le swinger et rembobiné très lentement pour tendre la ligne. Le balancier va redescendre et il nous faut réaliser l’opération jusqu’à ce qu’il ne redescende plus. Ainsi la bannière sera rattrapée et le plomb n’aura pas bougé.
Le troisième petit problème qui arrive régulièrement est le fait de ne pas retrouver le poste. Souvent en sortant la nuit ou lors de brouillard épais le retour au poste devient une expédition. Pour cela une astuce toute simple, penser à allumer une veilleuse sur votre poste au moment de partir sur l’eau. Cela vous permettra d’avoir un repère visuel sur la rive et vous donnera la direction à suivre.
Egalement, pour gagner en utilité, il est idéal de placer dans son bateau un « kit » souvent composé d’une aiguille à escher, un ciseau, quelques appâts, un montage de rechange. Une petite trousse ne prenant que très peu de place mais évitant de nombreux aller-retour inutiles au biwy. Cette petite astuce est notamment utile lorsque les déposes sont lointaines ou que les carpes sont peu habitués à la navigation.
Julien et Laurent POSTIEAUX
Tout les poissons proviennent du domaine public.
FP
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